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Mieux comprendre les différentes vitamines vendues en pharmacie

Dernière mise à jour : 10 sept. 2021

Quand on se sent fatigué ou que l’on a besoin d’un petit coup de fouet, on se tourne naturellement vers des compléments vitaminiques en pharmacie. Sur les étagères se trouvent pléthore de produits, de toutes les formes, de toutes les couleurs et contenant tous des formules différentes avec des cocktails variés de vitamines.

Comment choisir le bon et le plus adapté à ses besoins ? Pour cela, il faut reprendre son alphabet et distinguer toutes les vitamines différenciées par leur lettre d’attache.

Les vitamines n’ont pas de valeur énergétique propre. Elles sont impliquées dans de nombreuses cascades métaboliques et participent au fonctionnement normale de l’organisme. La majorité d’entre elles interviennent comme cofacteur : leur présence est indispensable pour que les réactions métaboliques aient lieu.

Elles sont uniquement apportées par l’alimentation, exceptée la vitamine D qui est synthétisée par les mélanocytes (cellules de la peau, grâce aux rayons UV du soleil).

On distingue 2 catégories de vitamines : les liposolubles, qui sont stockées dans les graisses, et les vitamines hydrosolubles, solubles dans l’eau, que le corps est incapable de stocker. Ces dernières doivent ainsi être apportées quotidiennement par l’alimentation. Elles sont absorbées au niveau intestinal puis excrétées dans les urines.

Les vitamines liposolubles

Vitamine A

C’est LA vitamine impliqué dans la vision. Elle joue un rôle important dans la formation du pourpre rétinien, nécessaire à l’adaptation de la vision quand la lumière diminue. Egalement appelée rétinol, elle est anti-oxydante (capture des radicaux libres). On la retrouve principalement dans les poissons gras, les œufs, le beurre, les carottes ou encore les épinards.

Attention : A haute dose, la vitamine A a un effet tératogène évoqué sur les fœtus.

Vitamine D

La vitamine D participe à la fixation du calcium dans les os. La synthèse grâce aux rayons UV est la source principale de cette vitamine. Les poissons gras comme le saumon, les sardines ou le maquereau et les matières grasses laitières en contiennent en plus grande quantité que les autres aliments.

De plus, la vitamine D joue un rôle dans le système immunitaire. Il est recommandé de faire une cure de vitamine D une fois par an, en particulier pour les habitants des régions peu ensoleillées et les femmes ménopausées.

Une supplémentation en vitamine D est systématiquement mise en place chez les jeunes enfants et bébés en prévention du rachitisme.


Vitamine E

Cette vitamine (aussi nommé tocophérol) est un antioxydant qui participe au fonctionnement normal du système nerveux et musculaire. Elle est impliquée dans la synthèse de l’hème de l’hémoglobine, dans les globules rouges. Elle contribue au maintien de l’élasticité des membranes cellulaire.

Vous la retrouverez facilement dans les huiles végétales, les poissons gras, le beurre et les noix par exemple.

Vitamine K

La vitamine K participe à la formation des facteurs de coagulation et joue le rôle de cofacteur. En association avec la vitamine D, elle aide aussi à la fixation du calcium dans les os.

Une classe médicamenteuse bien connue est constituée des anti-vitamines K. Ce sont des médicaments indiqués pour fluidifier le sang lors de pathologies cardio-vasculaires. En empêchant la coagulation et donc la formation d’un caillot, le sang est fluidifié et coagule moins bien.

Les aliments particulièrement riches en vitamines K sont principalement l’huile de colza, l’huile de soja, les légumes verts (choux, brocolis, laitue, cresson, persil, épinard, …).

Les vitamines hydrosolubles

Vitamine B1

Aussi connue sous le nom de thiamine, la vitamine B1 joue un rôle métabolique essentiel notamment dans la dégradation des glucides. Elle est indispensable au fonctionnement cellulaire et à la transmission de l’influx nerveux.

Cette vitamine est particulièrement indiquée chez les sportifs et pour maintenir un fonctionnement normal du cœur. On la retrouve majoritairement dans le riz complet, les produits céréaliers et le poisson.

On la retrouve davantage dans les levures et céréales. La carence, fréquente en Extrême-Orient (béri-béri) et chez les alcooliques se traduit par des troubles neurologiques pouvant être graves.

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